IL SE TROUVE QUE LES OREILLES N’ONT PAS DE PAUPIÈRES

26.11.2015 > 03.12.2015
Salle Maria Casarès
théâtre-musique

26 nov > 1er déc / 21h
2 & 3 déc / 20h
relâche dim 29 nov
durée 1h20

salle Maria Casarès

La musique est-elle seul plaisir ? N’est-elle pas aussi une forme de pouvoir ? Pour y répondre, les mots de Pascal Quignard et la musique de Benjamin Dupé se conjuguent dans un spectacle inclassable.

Lorsqu’un compositeur adapte un essai intitulé La haine de la musique, on peut s’attendre à tout. Benjamin Dupé se saisit de cette œuvre de Pascal Quignard parue en 1996 qui questionne l'influence puissante et ambiguë de la musique. Parce qu'il est impossible de fermer les oreilles comme on ferme les yeux, la musique fascine. Pour le meilleur et pour le pire. N'est-elle pas parfois une contrainte ? Un moyen de pression pour « faire obéir » ?

 

Le texte, composé de fragments courts, aborde l'histoire de la musique et le phénomène du son, et nous fait passer d’un univers à l’autre, du conte fantastique au récit historique, de considérations philosophiques à des anecdotes personnelles. En amoureux de la musique, Benjamin Dupé répond à chaque séquence par des morceaux de sa composition.

 

Pourtant, le spectacle n’est pas, qu’on se le dise, une conférence avec un fond musical pour « faire joli ». Dans sa quête de formes qui s'éloignent du concert traditionnel, Benjamin Dupé invente un dialogue théâtral entre les mots et le son. Chacun est à égalité : le comédien Pierre Baux qui fait vibrer le texte de Pascal Quignard et le quatuor à cordes virtuose. Entre le texte, la musique et le silence, une tension s’instaure. Le comédien, sur le fil, cisèle les mots de l’écrivain comme un chef d’orchestre, claquements de mains à l’appui. La partition du quatuor Tana évoque, ici une atmosphère, impose, là, une furieuse énergie, et par moments ose le burlesque. On est emporté.

 

La musique est à la fois le sujet et le personnage principal du spectacle. Une véritable aventure pour l'écoute, qui montre que, finalement, seule la musique peut guérir de la haine de la musique.

 

1 ARTISTE, 2 SPECTACLES
Commencez la soirée avec Fantôme, un léger roulement, et sur la peau tendue qu’est notre tympan à 19h.


texte d’après le livre La Haine de la musique de Pascal Quignard aux éditions Calmann-Lévy (1996)
conception, musique, dramaturgie et mise en scène Benjamin Dupé
scénographie Olivier Thomas
lumière Christophe Forey
son réalisation informatique musicale IRCAM Manuel Poletti
assistanat à la mise en scène Laurence Perez
costumes Sabine Richaud
direction technique Julien Frenois
 
avec Pierre Baux et les quatre musiciens du Quatuor Tana : Antoine Maisonhaute (violon), Pieter Jansen (violon), Maxime Desert (alto) et Jeanne Maisonhaute (violoncelle)

 

production Comme je l’entends, les productions
coproduction du prélude (étape de création) : SACD / Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à Vif, avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS et du GMEM
coproduction de la forme finale Le Phénix – scène nationale de Valenciennes, l’Ircam-Centre Pompidou, La Passerelle – scène nationale de Gap, Le Merlan – scène nationale à Marseille
avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur — aide à la création du Conseil Général des Bouches du-Rhône, de la ville de Marseille, de l’Adami, la Spedidam et la Sacem et de l’ONDA - office national de diffusion artistique

théâtre-musique

La musique est-elle seul plaisir ? N’est-elle pas aussi une forme de pouvoir ? Pour y répondre, les mots de Pascal Quignard et la musique de Benjamin Dupé se conjuguent dans un spectacle inclassable.

Lorsqu’un compositeur adapte un essai intitulé La haine de la musique, on peut s’attendre à tout. Benjamin Dupé se saisit de cette œuvre de Pascal Quignard parue en 1996 qui questionne l'influence puissante et ambiguë de la musique. Parce qu'il est impossible de fermer les oreilles comme on ferme les yeux, la musique fascine. Pour le meilleur et pour le pire. N'est-elle pas parfois une contrainte ? Un moyen de pression pour « faire obéir » ?

 

Le texte, composé de fragments courts, aborde l'histoire de la musique et le phénomène du son, et nous fait passer d’un univers à l’autre, du conte fantastique au récit historique, de considérations philosophiques à des anecdotes personnelles. En amoureux de la musique, Benjamin Dupé répond à chaque séquence par des morceaux de sa composition.

 

Pourtant, le spectacle n’est pas, qu’on se le dise, une conférence avec un fond musical pour « faire joli ». Dans sa quête de formes qui s'éloignent du concert traditionnel, Benjamin Dupé invente un dialogue théâtral entre les mots et le son. Chacun est à égalité : le comédien Pierre Baux qui fait vibrer le texte de Pascal Quignard et le quatuor à cordes virtuose. Entre le texte, la musique et le silence, une tension s’instaure. Le comédien, sur le fil, cisèle les mots de l’écrivain comme un chef d’orchestre, claquements de mains à l’appui. La partition du quatuor Tana évoque, ici une atmosphère, impose, là, une furieuse énergie, et par moments ose le burlesque. On est emporté.

 

La musique est à la fois le sujet et le personnage principal du spectacle. Une véritable aventure pour l'écoute, qui montre que, finalement, seule la musique peut guérir de la haine de la musique.

 

1 ARTISTE, 2 SPECTACLES
Commencez la soirée avec Fantôme, un léger roulement, et sur la peau tendue qu’est notre tympan à 19h.


26 nov > 1er déc / 21h
2 & 3 déc / 20h
relâche dim 29 nov
durée 1h20

salle Maria Casarès

texte d’après le livre La Haine de la musique de Pascal Quignard aux éditions Calmann-Lévy (1996)
conception, musique, dramaturgie et mise en scène Benjamin Dupé
scénographie Olivier Thomas
lumière Christophe Forey
son réalisation informatique musicale IRCAM Manuel Poletti
assistanat à la mise en scène Laurence Perez
costumes Sabine Richaud
direction technique Julien Frenois
 
avec Pierre Baux et les quatre musiciens du Quatuor Tana : Antoine Maisonhaute (violon), Pieter Jansen (violon), Maxime Desert (alto) et Jeanne Maisonhaute (violoncelle)

 

production Comme je l’entends, les productions
coproduction du prélude (étape de création) : SACD / Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à Vif, avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS et du GMEM
coproduction de la forme finale Le Phénix – scène nationale de Valenciennes, l’Ircam-Centre Pompidou, La Passerelle – scène nationale de Gap, Le Merlan – scène nationale à Marseille
avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur — aide à la création du Conseil Général des Bouches du-Rhône, de la ville de Marseille, de l’Adami, la Spedidam et la Sacem et de l’ONDA - office national de diffusion artistique